C’est un secret de polichinelle. Les fortes chaleurs affluent aux Émirats Arabes et Dubaï a décidé de faire tomber de la pluie artificielle pour atténuer ces effets.
L’été, les températures se situent entre 40 et 45 degrés, et plus généralement au dessus de 50.
Ainsi, de la pluie artificielle est créée afin de rafraîchir la population locale ainsi que les touristes.
L’université britannique de Reading travaille en collaboration avec la ville de Dubaï. L’idée consiste à faire planer un avion dans le ciel et lancer des drones dans les nuages.
Les drones libèrent des décharges électriques et provoquent des précipitations.
Les conséquences
En 2021, les drones ont décollé à 126 reprises. Sachez que chaque vol dure entre deux et trois heures.
D’ailleurs, le Centre national de météorologie des Émirats Arabes Unis a posté sur les réseaux sociaux de nombreuses images pour modéliser sous formes d’images et de vidéos les intempéries et tempêtes provoquées.
En temps normal, il ne tombe que 100 mm d’eau par an et les infrastructures ne sont pas conçues pour absorber autant de pluie. Les habitants non plus ne sont pas habitués à ce changement météorologique.
Un point important : la technologie employée provoque la pluie mais ne contrôle ni la quantité, ni l’intensité.
De ce fait, des autoroutes ont été submergées, le trafic perturbé. Face à ces conséquences, les conducteurs ont pris peur car la pluie a brouillé leur visibilité sur la route.
D’autres l’ont fait avant
En effet, il s’agit des États-Unis et de la Chine, distinctement en 1940 et en 1960.
Ces pays ont développé une autre technique.
Injecter un taux d’humidité élevé dans les nuages à base de petites quantités d’iodure d’argent.
L’effet accélère la condensation des particules et provoque des précipitations. En 2020, les États-Unis ont déclenché une tempête de neige dans le Wyoming.
D’ailleurs, les averses artificielles, ont des effets bénéfiques pour l’agriculture lors de périodes de sécheresses.
Toutefois, les experts indiquent que la fausse pluie n’est pas optimale et qu’elle relate d’une réponse ponctuelle au problème.
Il s’agit du réchauffement climatique.